Seminario de Francés 2010

SEminario de Francés Cep Tomelloso

Segunda Sesión

Película a visionar :Entre les murs.

Fichas para trabajar la película :Discussion autour du film Entre les murs(2)

Fiche techn ique Entre les murs(2)

Para el video del trailer de la peli, se puede encontrar en: http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/30-4-1-1-art-et-culture/106720-entre-les-murs-bande-annonce

VIDEOS DE LA PELÍCULA :

Trailer




Un commentaire»

  rolling stone wrote @

Le film de Laurent Cantet, c’est un drame tourné comme un travail documentaire audiovisuel de la vie réelle, en fait, l’acteur principal François Bégaudeau a vécu réellement certaines expériences narrées dans le film. Donc ce serait un faire part à vrai titre de la vie réelle d’un professeur. Ce n’est pas sans raison que ce film a reçu la palme d’Or au festival de Cannes, l’œuvre cinématographique a été tournée en 2008 : le scénario est situé dans un quartier périphérique de Paris « Entre les murs » d’un lycée à l’intérieur duquel le premier personnage, tenu par Bégaudeau : Monsieur François Marin, le professeur de français, dirige une classe d’élèves de quatrième. Ces adolescents, camarades de classe appartiennent à des milieux sociaux et situations familières différentes, souvent et la plupart proviennent des familles d’origines diverses dont la France, la Tunisie, l’Algérie, le Mali, le Maroc, la Chine et d’autres pays d’Afrique et aussi des Antilles Françaises. Le groupe de ces acteurs nouveaux provoque des effets de fraîcheur et de spontanéité chez le spectateur qui peut bien apprécier qu’il y a beaucoup de travail de coaching derrière et le groupe d’acteurs a été merveilleusement dirigé, et bien plus, ce qui tient d’ailleurs de la prouesse, ils restent naturels sans la sur actuation. Or, ils constituent entre tous un amalgame assez hétérogène, et leurs rapports sociaux sont trop instables donc ils se voient aboutis à des conflits permanents dans le sein de la classe, aussi bien entre eux, qui ne doutent pas à se disputer grossièrement, qu’avec le professeur, qui tient le rôle de médiateur. Très souvent les situations de conflit et les complications sont assez abondantes sur la scène de la classe et perturbent l’ordre établi, que le professeur, François, bien qu’il y mette de son mieux, aura trop de mal à gérer. La discipline et les normes sont le plus grand obstacle pour les élèves qui trouvent qu’il est normal de se défendre quand on est attaqué, et que bien de conflits ils les résolvent par la force et les mots grossiers, malgré les efforts de François, le comportement perturbateur de certains de ces élèves reste tel qu’ils le feraient dans la rue, ce qui les plonge dans des situations difficiles, eux et le professeur.
Bien qu’ils partagent le même système éducatif français qui étant le fondement de leur éducation leur est appliqué par Monsieur Marin ; souvent les malentendus qui sont dus à ce que les élèves n’ont pas encore ni les éléments de jugement nécessaires ni la suffisante mesure ni le travail d’esprit assez développé pour arriver à rapprocher des positions avec leur professeur, ni avec les camarades ; ces malentendus, qui ont à voir aussi avec la mauvaise maîtrise de la langue, les rivalités absurdes entre eux et des idées reçues et pas encore bien assimilées… nous emmènent au centre de la tragédie (comme ce qui se passait dans les tragédies classiques : après la présentation et la connaissance du scénario, vient le nœud où la trame se complique, et le fatum grec nous fait tomber dans le dénouement souvent tragique, qui, ce dernier a des effets cathartiques chez le spectateur qui n’en ressort que mieux prévenu devant ces situations d’angoisse acharnée, surtout si le spectateur c’est aussi professeur).
Le fait principal du film consiste à nous présenter une situation de classe dans laquelle, l’élève d’origine malien dont le prénom est Suleyman qui dans la suite des cours avait fait preuve de tenir un langage grossier et de s’échauffer en cours lors des discussions sur le football, (juste à l’âge de la vie où les plus jeunes encore ne cherchent qu’à réaffirmer la personnalité et à s’acquitter de toutes les erreurs et à l’emporter sur les autres, ce qui d’ailleurs peut se comprendre mais non pas se permettre, d’ailleurs… ). Il est chassé de la classe par le professeur, qui l’emmène au bureau du principal, ne pouvant pas consentir ce type de langage dans la classe de français : Il fait un geste obscène à une camarade, Esméralda, et l’insulte plusieurs fois. Il s’est ensuivi que, Monsieur Marin le conduit au bureau du Principal. L’attitude de Suleyman est en général mauvaise envers ses études et tout l’équipe de professeurs sont de la même opinion que François, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas tenir plus longtemps cette situation avec Suleyman – L’élève du type « cancre » à caractère insolent et défiant- ceci se montre bien dans le conseil de classe par l’équipe de professeurs qui rendent compte de ses qualifications, cet équipe est constitué de professeurs, du principal de l’établissement et de deux élèves, dont l’une est Esméralda, chargées de rendre des comptes à leurs camarades de classe des rapports, des données et des opinions de l’équipe des professeurs, François a exprimé une opinion sur Suleyman : « sur le plan académique il est plutôt limité » Étant donné que ces deux élèves se sont mal comportées pendant la réunion d’évaluation, surtout Esméralda et que celle-ci n’a pas assisté que partiellement à l’évaluation, elle informe d’une façon malintentionnée que son professeur de français était « soi-disant » en train de se venger de Suleyman. Ce qui ne fait qu’embrouiller l’affaire, ne pouvant celui-ci que s’accroître.
Suleyman, ayant été renseigné d’Esméralda, pendant qu’en classe de français on étudiait des vers, demande au professeur qu’est-ce qui s’est passé, et pourquoi il (Monsieur Marin) l’avait « cassé » au conseil de classe. Le professeur essaie de s’expliquer, alors que la déléguée de la classe se rassure dans des idées fausses sur Monsieur Marin comme quoi Monsieur Marin voulait se venger de Suleyman. François, s’énerve et la traite de « pétasse », ce qui fait éclater une révolte voilée des élèves. Lui, Suleyman se fâche contre tout le monde, d’une façon assez grossière et sans manières et il commence à dire des gros mots, à tutoyer le professeur, ce qui irrite Monsieur Marin et entraîne à son tour la mise en colère de Suleyman, celui-ci, sans intention de blesser, blesse quand bien même une camarade, Koumba, d’un coup de cartable sur l’arc sourcilier, elle saigne abondamment. Cette situation ne tient plus longtemps, après quoi vient le dénouement.
Et bien, finalement le Principal, après avoir lu le rapport disciplinaire rédigé par François, le gros langage de Suleyman, l’agression subie par Koumba, et la fuite de classe de Suleyman décide de convoquer le conseil de discipline. Une sorte de jugement démocratique à majorité de professeurs, dans lequel on met sur le tapis la conduite de cet élève dont le verdict sera, malgré la plaidoirie de sa mère qui ne parle pas le français, son expulsion. Suleyman sera finalement exclu et il retournera au Mali.
CONCLUSION : LE MORALE
Le film nous donne à penser, nous, les professeurs que la façon de nous conduire dans la classe, le stress, et l’instinct naturel de protection peut nous faire plonger dans des situations catastrophiques pour notre travail. C’est pourquoi il faut bien tenir les nerfs, ne pas boire des boissons stimulantes, ce qui est plus important : créer une bonne ambiance de travail entre nos élèves, les écouter. Il faut des tonnes de patience et beaucoup d’avertissements aux élèves pour leur inculquer un peu de raisonnement et les maximes « pensez bien avant d’agir », « soyez raisonnables », « soyez sages », « pensez aux conséquences des faits », « ayez de la patience », « soyez bienveillants envers les autres », « la haine entraine la vengeance, La vengeance entraîne la vengeance, la vengeance… la guerre, la guerre… la mort » … Celles-ci sont des phrases qu’on peut bien s’appliquer soi-même aussi qu’à ceux qui nous entourent. Le travail de François Marin est un peu et tout notre travail. Il n’est pas suffisant d’apprendre aux élèves nos matières, il faut bien et plus leur apprendre à vivre et à vivre avec, à convaincre par les idées, plutôt qu’à vaincre par la violence. Notre rôle, osons-le, est de former l’esprit par l’habitude de la réflexion, qui est bien plus forte et plus profitable que l’on n’y croirait. Ceci bien vaille comme morale, et le film vaille comme catharsis.
HONNEURS
À remarquer le bon travail de l’acteur qui tient le rôle de François Marin, le « prof » de français. Il s’appelle François Bégaudeau et nous introduit dans la vie d’un professeur ; ce qui est bien prisé pour le spectateur c’est qu’il nous fait cadeau de sa propre expérience de vie.
La fille qui tient le rôle d’Esméralda, Atouma Dioumassy se consacre en effet comme une nouvelle actrice promettante.
Franck Keïta dans le rôle de Suleyman a fait un travail très vivant, naturel, spontané et vraisemblable.
À remarquer le travail de tous les enfants en général et du directeur en particulier Laurent Cantet, qui a conduit un film excellent, à travers le fil de la tragédie classique en tant que forme narrative.

Ángel Iñiguez Perea


Laisser un commentaire